Les moyens

LES MOYENS

On ne refera pas l’historique des moyens par du copier-coller des informations du net mais on indiquera plutôt les liens pertinents.

Le « kit » idéal pour économiser au maximum l’énergie serait le 4 + 1 :

  • le four et/ou la parabole solaire,
  • le cuiseur thermos,
  • le cuiseur économe en bois,
  • le séchoir solaire
  • et… Vous !

http://www.boliviainti-sudsoleil.org/spip.php?article453

L’utilisation de l’énergie solaire est placée en premier car l’énergie est considérable et surtout gratuite.

1/ La cuisson solaire

 Le soleil produisant autant d’énergie en 1 heure que les hommes en consomment en 1 an ! C’est bien dommage de ne pas l’exploiter davantage !

Le four solaire permet une cuisson douce, pas de danger de brûler. On peut s’absenter une heure puis le régler à nouveau. Les aliments peuvent rester au chaud s’il est bien isolé. Le caisson monte facilement à 100 ° et 140 dès que l’on met le système entonnoir. Il peut être en carton qui ne s’enflamme qu’à partir de 230°.

Voici mon four solaire en carton1

Fait chez BISS à Nantes avec responsable de la cabanedelo (meubles en carton)

Les betteraves cuites (il vaut mieux les mettre dans un récipient type arcopal) compote de pommes par ce procédé sont excellentes, sans être brûlées. Des conserves de pêches (4 bocaux à la fois) ont été réalisées en été.

Il paraît qu’en Afrique ce four il n’a pas le succès espéré. Ceci est probablement lié aux modes de cuisson ou peut être un effet de mode de la parabole qui nécessite des lunettes de soleil ? Pourtant le prix de revient est démesuré par rapport au four (plus de 100€) et doit être largement subventionné. Il nécessite un suivi car les réflecteurs sont à changer tous le 3 ans. Le suivi du soleil demande davantage de précision que le four.

L’avantage de la parabole solaire tient à la montée en température beaucoup plus élevée permettant de rôtir les aliments.

 

2/ Le cuiseur thermos ou marmite norvégienne qui permet de continuer la cuisson en enfermant le récipient dans un caisson super isolé ou tout simplement le trou isolé dans la terre. C’est un complément de tout mode de cuisson puisqu’il permet de la terminer sans risque et libère le mode de cuisson en amont.

http://farm3.static.flickr.com/2248/2261848253_ccb99c0e91_b.jpg

Le calfeutrage avec des tissus, isolants divers doit être précis : il faut remplir les espaces vides pour empêcher les convections.

http://www.cfaitmaison.com/sante/marmite-norvegienne.html

Sous nos latitudes, une glacière de qualité pourrait servir de cuiseur thermos en protégeant le fond avec une plaque de bois et en renforçant l’isolation extérieure avec une couverture ou grand pouf. Ainsi les yaourts peuvent être réussi sans la yaourtière électrique.

 

3/ Le cuiseur économe en bois de BISS

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Il permet d’augmenter le rendement et réduit la toxicité des fumées. L’économie serait d’environ 75 %, ce qui est énorme, à condition de respecter des détails: qualité du bois qui doit être sec, grille pour le passage de l’air, collorette autour du récipient à chauffer pour canaliser la chaleur.

L’association BISS a étudié les CBE (cuiseur économe en bois) en faisant des tests. 3 litres d’eau peuvent bouillir en 10 minutes environ

Pour l’avoir utilisé au retour de stages chez BISS, je trouve c’est un véritable «turbo» pour la montée en température avec peu d’inertie, il faut l’alimenter sans cesse avec un bois de petit calibre pour plus de rapidité (selon les effets escomptés).

Par contre on est très frustrés de ne pas voir la flamme s’il est posé à même le sol.

http://www.boliviainti-sudsoleil.org/IMG/pdf/Caracterisation_de_cuiseurs_a_haut_rendement_energetique.pdf

Toutefois des critiques disent que la durée de vie de ce CBE est trop courte par rapport à l’investissement de 20€ environ (un instituteur gagne environ 150€ par mois). Cela reste à démontrer car l’économie de bois réalisée est telle qu’elle devrait permet de renouveler ce cuiseur.

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Néanmoins, on peut penser que si ce CBE « claque » prématurément c’est qu’il est en surchauffe (on déclenche en réalité un véritable feu de cheminée).

 

 

L’idée d’une amélioration possible est venue suite à une discussion sur le réseau de porteurs de projets sur BISS où il était reproché le coût et le fait qu’il ne dure pas assez longtemps.

La cheminée (tuyau de 150mm formant un angle droit est pris dans un bidon étanche. Il n’est pas soumis à une ventilation « minimale » qui est obligatoire dans toute installation de cheminée. Les fumistes insistent sur la nécessité d’une ouverture de décompression afin d’éviter la surchauffe.

 

L’ introduction d’air par quelques perforations de ce tuyau à la fois dans la partie haute de la cheminée et dans le bas du bidon permettra de créer une ventilation qui permet de l’évacuer évitant la surchauffe des métaux.

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L’isolation du bidon du coup ne paraît plus nécessaire (surtout avec de la cendre très corrosive) du fait de cette ventilation dirigée puisque l’air très chaud se retrouve de toutes les façons évacué sous la casserole. Reste à calibrer pour optimiser.

Reste la partie basse de la cheminée verticale qui subit les plus hautes températures, c’est l’endroit où stagnent les cendres qu’il faut donc évacuer après avoir eu recours au cuiseur thermos pour le « mijotage ». Peut être qu’un renforcement « amovible » serait bienvenu à cet endroit pour prolonger ces CBE ?

Voilà des pistes à explorer

Si l’on désire une cuisson plus lente est prolongée (mais il vaudrait mieux se servir du cuiseur thermos) on peut créer de l’inertie en plaçant des blocs de pierre ou banco dans le fond du bidon ou en plaçant une plaque métallique épaisse sous la marmite.

D’après Patrick Fournier de BISS, la tradition en Afrique en cuisson 3 pierres est d’arroser les braises en fin de cuisson afin de récupérer le charbon pour la prochaine fois, ce qui ne doit pas se faire en dehors du foyer. Par contre, elles apprécient la légèreté car elles peuvent l’emmener aux champs, ce qui n’est pas le cas lorsque le CBE est isolé.

 

4/ Le séchoir solaire

Il rend des services pour la conservation des fruits et légumes dans des endroits où il n’a pas de frigo, congélateurs mais quelle chance du soleil en abondance!

On ne cherchera pas les performances puisqu’il faut une chaleur douce 56° pour provoquer la dessiccation. Le principe est simple: un panneau recueil la chaleur qui diffuse entre les rayonnages d’étagères faites en grillage le tout protégé des insectes volatiles divers et variés.